Le Bien, le Mal et Disney

Le bon triomphe toujours du mal

C’est une des caractéristiques des studios Disney de toujours faire des fins heureuses à leurs histoires.

 

C’est sûrement pour cela que ces films plaisent tant aux enfants.

 

Pourtant, l’univers Disney s’éloigne souvent de la réalité, trahissant les valeurs de la société américaine où le bon, le “gentil” triomphe toujours.

 

Même si cela peut avoir des avantages, comme faire rêver les enfants, il y a aussi beaucoup d’inconvénients.

Pan bateau ciel

Disney s’inspire souvent de vraies légendes pour ses films, comme avec Mulan, Pocahontas, ou encore Le Bossu de Notre-Dame.

 

Dans ce dernier dessin-animé, la réelle histoire a une fin beaucoup plus tragique.

 

Écrit par Victor Hugo en 1831, Notre-Dame de Paris raconte tout comme dans le dessin-animé l’histoire de Quasimodo, un sonneur de cloche recueilli par le juge Claude Frollo. Celui-ci tombe amoureux d’Esmeralda, une danseuse bohémienne.

 

Malheureusement, ses nombreuses déformations physiques lui vaut le rejet de la foule. Même si Esmeralda le prend en amitié dans le dessin-animé comme dans le livre, celle-ci n’éprouve pas de sentiments réciproques pour lui, préférant l’officier de la garde Phoebus.

 

Tout comme dans le livre, le juge Frollo tombe amoureux d’elle, mais elle l’éconduit.

 

C’est là que les studios Disney ont modifié l’histoire : dans le récit d’origine, Esmeralda est livrée à la justice par Frollo qui se venge, et elle est brûlée sur un bûcher. Après avoir jeté Frollo du haut de la cathédrale, Quasimodo va mourir auprès du corps d’Esmeralda.

La fin réécrite par Disney est bien différente. Quasimodo parvint à sauver Esmeralda et à se débarrasser de Frollo, et Esmeralda épouse Phoebus, restant amie avec Quasimodo.

 

Ainsi, dans tous les Disney, on retrouve un final où le méchant ne fait pas que perdre : il meurt aussi généralement, comme pour montrer la fin du mal.

 

Quasimodo esmeralda et les gargouilles de notre dame

Cet exemple illustre bien les idées de la société américaine.

 

Il y a toujours un “gentil” et un “méchant” qui s’affrontent et le “gentil” gagne toujours

 

Cela peut être lié à la religion qui dominait les Etats-Unis : le protestantisme, prônant des valeurs d'individualisme, de liberté et de justice.

 

Dans la Bible, il est en effet inscrit que “Le juste vivra par sa foi”. Cette phrase démontre bien une idéologie de justice où le bon, guidé par la foi, triomphe du mauvais.

 

Le mal face au bien